Dans l’ère du temps, on a de plus en plus tendance à distinguer employé et entrepreneur. Et pourtant il y plein de grands hommes et de grandes femmes qui ont été ou sont des employés, on y retrouve d’ailleurs quelques dirigeants des pays et des moyennes-grandes boîtes, des prix Nobel. Il n’y a pas que les entrepreneurs, au sens commun, qui ont changé le monde. Comme la Dr Amy Wrzesniewski (Professeur à Yale) le suggère, distinguons plutôt :

le JOB (nécessité) – l’appel de l’argent sans autre appétence, vécu comme une nécessité, n’aime pas son travail ;
la CARRIERE (promotion) – l’appel de reconnaissance, prend plaisir au travail ;
la VOCATION (réalisation) – l’appel du cœur, a l’amour de son travail. Il s’agit de 3 niveaux distincts dont le dénominateur commun est le travail. Et le travail est commun à l’employé et à l’entrepreneur.

Dans sa conférence USI, André Comte-Sponvile, Philosophe, explique que le travail n’est pas une valeur morale. Ce n’est pas un but et une fin en soi. C’est pour cela que le travail doit avoir un sens. La valeur est intrinsèque alors que le sens est extrinsèque. Il renvoie à autre chose que lui-même. On travaille toujours pour autre chose que le travail. Plutôt que distinguer les gens sur des « statuts », des « positions », des « fonctions », encourageons les plutôt, employés et entrepreneurs, à créer du sens dans leur travail.